Plus de 30 % des achats de voiture dans le neuf reviennent aujourd’hui aux voitures à boites automatiques. Elles séduisent petit à petit les automobilistes français. Mais si vous devez faire un premier achat ou remplacer votre véhicule actuel, quels sont les modèles de voitures dotés de boite auto à éviter ? Il ne s’agit pas ici fournir une liste précise de modèles de voiture, mais plutôt de comprendre la faiblesse des différents modèles de boites autos.

La fiabilité de la boite auto robotisée à simple et à double embrayage
La boite auto robotisée est en réalité une boite auto mécanique à laquelle on ajouté un robot pour la gestion automatique de l’embrayage et des changements de vitesse. Quand le modèle a un simple embrayage, il embarque un robot et un seul embrayage. En général, il y a une rupture des charges entre chaque changement de rapports, causant un certain inconfort pour les conducteurs. Dans la catégorie des boites autos à simple embrayage, la SMG de BMW est, par exemple, plus réactive comparée à la BMP de PSA, à l’Easytronic d’Opel ou encore à l’ASG de Volkswagen.
Lorsque la boîte auto robotisée a un double embrayage, les passages de rapports sont plus fluides. L’autre embrayage pré-engage les prochains rapports quand l’une est en activité. Même si la rupture de charge disparaît, on n’évite pas l’usure de l’embrayage au fil du temps. Il est conseillé d’opter pour les voitures dotées de BVR robotisée à double embrayage multidisque à bain d’huile. Parmi les plus robustes de ces boites autos, on peut citer la DSG 7 DQ500 (Volkswagen Tiguan, Audi TTRS, Audi RS3, RSQ3) et la DSG 7 DL501 (accouplés aux moteurs A4, A5, A6, A7, Q5 d’Audi).
À éviter : DQ200 (Audi, Seat, Skoda et Volkswagen), Easytronic (Opel), BMP6 ou ETG6 (PSA).
La transmission automatique à convertisseur de couple : la référence
La boite auto à convertisseur de couple est considérée à juste titre comme la meilleure technologie de transmission automatique. Utilisant des trains épicycloïdaux à la place des trains parallèles des transmissions mécaniques, les composants de la BVA subissent beaucoup moins de contraintes. Elle est dotée de convertisseur (remplaçant l’embrayage) pour relier la boite auto et le moteur d’où une meilleure longévité et robustesse comparé aux autres types de transmissions. Il n’y a presque plus de frottements au niveau des embrayages multidisques et des différents composants. Le changement de rapport aussi plus rapide. Elle est, de ce fait, plus fiable, demandant généralement une vidange d’huile, et idéalement un changement de filtre, tous les 60 000 km. Les modèles les plus populaires et les plus appréciés sont la Steptronic (BMW F20, BMW F22, BMW F30, BMW X3 F25, BMW X5 F15, BMW F10, BMW F30, BMW F10, BMW G11, BMW X5 F15, BMW G11/G12), la Tiptronic (Audi Q7, Volkswagen Touareg, Porsche Cayenne…) et la 7G-Tronic / 9-G Tronic (sur la plupart des modèles de Mercedes).
À éviter : aucun.

Quid de la boite auto à variation continue ou CVT
Cette transmission utilise une technologie différente des autres. Elle est très utilisée chez Toyota, Nissan, Audi, Honda, etc. La particularité de la CVT est sa boite formée par deux poulies reliées par un système de courroies en acier. Reprenant les mécanismes sur les vélos et les scooters, elle offre une infinité de démultiplication. Il n’y a aucun rapport à passer, les à-coups disparaissent complètement. Le diamètre des poulies changent seulement suivant la commande du pilote de la boite auto. Le conducteur a juste l’impression que le moteur mouline quand la voiture accélère. Le bruit et la sensation sont assez inconfortables. Mais les CVT nouvelle génération sont mieux conçues, la plupart offre désormais un étagement artificiel pour simuler électroniquement les rapports…
À éviter : les voitures dotées d’anciennes générations de CVT comme les Mercedes Classe A et B Autotronic (génération 2004-2012).